Une démarche exigeante
Amoureux de leur terroir, les vignerons bio cherchent avant tout à en exprimer toutes les facettes dans le respect de la nature.
Les vignerons en biodynamie vont encore plus loin, ils travaillent avec le calendrier lunaire et utilisent des plantes comme traitement.
Globalement, la démarche bio implique beaucoup plus de travail manuel pour les viticulteurs. Ainsi, « l’épamprage » se fait au printemps et à la main.
Cette technique consiste à dégager du cep les rameaux inutiles pour aérer les pieds de vigne et les rendre moins sensibles aux maladies.
Bien préférable à un traitement chimique mais beaucoup plus long !
L’été, c’est le moment de l’effeuillage, il faut enlever les feuilles proches des grappes pour optimiser leur ensoleillement.
Après les vendanges, manuelles évidemment, la vinification bio limite le recours aux levures, additifs, arômes, conservateurs et soufre.
Ah le soufre…! Les fameux sulfites très utiles pour améliorer la conservation du vin sont accusés par beaucoup de donner mal à la tête et de rendre la digestion difficile…
Les vins bio et naturels ont des taux de sulfites autorisés plus bas que les vins conventionnels : ça fait toute la différence en cas d’intolérance.
Le goût d’un terroir
Sur le plan gustatif, les vins bio affichent une grande maturité, avec un équilibre des saveurs remarquable. On reconnaît là des raisins lentement mûris.
Leur minéralité affirmée tient à la nature des sols d’abord, mais aussi aux petits rendements des vignes bio, qui concentrent les extraits secs, les minéraux, grâce à l’absence de traitements. Mais la meilleure manière de s’en rendre compte, c’est de les déguster !