Gaz à effet de serre, empreinte carbone, réchauffement climatique, équivalent carbone… On entend beaucoup parler de toutes ces notions, mais pas toujours facile de savoir de quoi il s’agit exactement. Précurseur de la bio, La Vie Claire a accompagné son développement d’une politique de respect de l’environnement et fait le point sur l’essentiel…
H2O, CO2, CH4, N2O, O3… ou GES pour les intimes !
Les gaz à effet de serre ou « GES », sont naturellement présents dans l’atmosphère depuis toujours. Il s’agit principalement de la vapeur d’eau (H2O), du dioxyde de carbone (CO2), du méthane (CH4), du protoxyde d’azote (N2O) et de l’ozone (O3). Grâce à des phénomènes de rayonnement croisés entre l’atmosphère et la Terre, ils emprisonnent une partie des rayons infrarouges du soleil, ce qui produit de la chaleur sur la Terre. Cet effet de
serre naturel permet la vie, car sans ces gaz à effet de serre, la température moyenne sur terre serait de -18°C ! Notre petite planète bleue est d’ailleurs équipée pour les réguler, grâce à des puits (forêts, rivières…) qui piègent une partie des émissions.
Les GES d’origine humaine
Le développement industriel a changé la donne dès le XIXème siècle, car les activités humaines ont eu pour conséquence d’augmenter la concentration des gaz à effet de serre, engendrant un réchauffement climatique croissant.
Ce phénomène a des conséquences considérables sur les équilibres naturels et modifie de très nombreux indicateurs : niveau des océans, hausse globale des températures, phénomènes climatiques extrêmes…
Réagir et vite !
Les gaz à effet de serre sont très difficiles à éliminer de l’atmosphère, la durée de vie de certains se compte en siècles. Chaque GES possède un « Potentiel de Réchauffement Global » spécifique, appelé PRG. Pour le calculer, on se réfère au CO2, le plus impactant en termes de réchauffement climatique, d’où la notion d’équivalent CO2. Cette unité de mesure du PRG d’un gaz correspond au poids de CO2 nécessaire pour produire la même perturbation du système climatique.
En 2016, l’Accord de Paris entre en vigueur. Les pays qui ont ratifié cet accord se sont engagés à limiter le réchauffement de la planète « bien en-deçà de 2°C » et à « poursuivre les efforts pour limiter la hausse à 1,5°C ». Il faudrait donc réduire les émissions de 40 à 70% d’ici à 2050 pour rester en dessous des 2°C. En France, l’émission de GES a diminué de 16,2% entre 1990 et 2014, contre 24% en moyenne en Europe*.
Les entreprises sont en première ligne pour agir et La Vie Claire est bien sûr particulièrement engagée.
Les GES et La Vie Claire, état des lieux
Intégrée à la politique RSE de l’entreprise, la réduction des GES à La Vie Claire a commencé par un bilan des émissions pour pouvoir mettre en place les mesures nécessaires. En 2016, les émissions de GES sur l’ensemble des sites étudiés à 2197 tonnes (soit l’équivalent de 1200 Aller-Retour Paris-New York en avion) équivalent carbone (tCO2eq). 54 t CO2 eq ont été compensées par les panneaux photovoltaïques installés sur le toit du siège social de Montagny.
Voici le poids des 2 principaux postes concernés :
Emissions directes fugitives (fuites de fluides frigorigènes) : 55%
Consommation d’électricité : 31%
La réduction de GES est en cours chez La Vie Claire
Différentes mesures techniques ont été alors préconisées pour améliorer le bilan GES et ont été intégrées dans un plan d’action à court et long terme qui nécessite évidemment des investissements humains et financiers importants. Nous ne manquerons pas de faire le point prochainement. Un sujet de fierté mérite d’être souligné, le nouveau concept d’aménagement des magasins La Vie Claire a été pensé sur le plan écologique et permet un gain énergétique de l’ordre de 22% par rapport à l’ancien concept.
* « Chiffres clés de l’environnement » – Edition 2016